[Divers] Déballage d'une Lamborghini Reventon à Las Vegas

[Invité]

Je savais pas trop où poster ces photos auxquelles je tiens, donc j'ai créé ce topic. Si les admins ont une meilleure idée, ils sont les bienvenus.

Les photos de la livraison d'une Lamborghini Reventon à la concession de Las Vegas






















Je sais pas vous mais moi

[Romain]

[PgBoo]

J'adore ces photos !!!
Ce débalage de la reventon est impressionnant !

Par contre pour le topic en lui même je sais pas trop quoi en faire

[shumy91]

[Caballero]

héhé pas mal, sinon je vous conseille le site www.supercars.net, et plus particulièrement la rubrique POTD (picture of the day !)

[Invité]

[djibi]

Vous pouvez simplement renommer le topic : Déballage d'une Reventon, elle mérite bien un topic à elle toute seule non?
C'est tellement beau!

[Invité]

Je suis d'accord, modif faite

[julien1750]

j'adore l'extérieur mais l'intérieur ne me fait ni chaud ni froid

[Invité]

c'est vrai que la couleur du tissu est... discutable. je préfère le noir.

[Romain]

tout pareil c'est vrai que l'interieur est trés bof...

[cedr.rs]

moi persso on me la donne avec cette intérieur bin je dirais pas non...

[julien1750]

moi aussi je cracherais pas dans le yop

mais bon direct chez un sellier quand meme

[Invité]

Ben moi je suis de cette voiture!!!!!!!!!

[Romain]

Pris sur le forum AS, le gars nous raconte sa journée où il va chercher sa murcielago à la concess en allemagne, beau récit bien raconté, ca donne des frissons rien qu'à le lire...

PS: Moins top, dpeuis, le gars suite à un accident a des problemes avec lambo et est en pleins dans les avocats à l'heure actuelle...
Un dernier post sur mon forum favori et je me glisse dans mes draps en espérant trouver le sommeil. Nous sommes le 27 Juin 2008, il est 23h30 et dans quelques heures je parts pour l’Allemagne.
La fatigue est présente mais mon esprit cogite en permanence. Excitation, angoisse, lassitude, doute, durant toute cette nuit je vécu des moments extrêmes qui sont en accord avec la situation. Je ne le sais pas encore mais ma vie automobile va basculer …

4h30 je sors finalement de mon lit. Mon cerveau est endolori par la pression de la nuit, je sens ma gorge qui me brûle et la fièvre me gagne … Bingo ! Une angine commence.
Rien ce jour ne pourra me faire rater ce moment magique, ni angine, ni fatigue, ni la pluie, ni même un ouragan qui s’abattrait sur mon corps fatigué. Je commence à me préparer.

5h30 mon frère tape à la porte. Je lui ouvre et remarque son visage enjoué, il a bien dormi, il va conduire une Murcielago, je pense qu’il est simplement heureux. Cela me redonne de la force et je finis de me préparer en rigolant avec lui de la future rencontre.

5h50 nous sommes dans le Taxi direction Roissy aérogare 2D. Mon corps commence à se réveiller et le paracétamol vitamine C fait son effet. Mon frère a pris son appareil photo et film ces moments qui feront parti d’une journée extra ordinaire.

6h45 arrivé à l’aéroport. J’achète sport auto machinalement, comme chaque mois et l’ouvre autour d’un café + pain au chocolat que m’offre mon frère. Nous feuilletons ensemble les pages en discutant de différents modèles. Je n’arrête pas de lui répéter : « Sais tu que dans quelques heures nous allons être au volant de la Murcielago ? ». A ce moment pour nous deux c’est encore un rêve …

7h25 on embarque, l’avion décolle, le voyage passe avec quelques assoupissements dus à la fatigue accumulée …

9h15 on atterrit à Breme Allemagne, il fait gris, la pluie ne tombe pas encore mais le ciel est menaçant …

9h25 nous prenons un taxi allemand qui ne parle pas un mot d’anglais, chose rarissime. Je lui indique que nous allons chez TAMSEN à Sthur et après quelques minutes d’hésitation : « Ferrari Wagen » me dit-il … Je lui réponds un « Yes, yes » rapide. Le taxi part et commence à nous promener dans la campagne en prenant les chemins les plus longs. Un coup nous sommes à Sthur un coup nous quittons la ville, après on y revient pour repartir … Les 15 minutes annoncées par le Garage deviennent 25 minutes … On arrive finalement …

TAMSEN est un grand garage qui se trouve sur deux villes Hambourg et Breme, 5 marques de prestige dont Lamborghini, Ferrari, Aston. Rentrer chez eux s’apparente à l’arrivée au paradis automobile avec des voitures magnifiques dans tous les coins.

Nous entrons dans l’enceinte et le vendeur s’avance vers nous. Il est jeune, blond, plutôt élégant, sourire ultra bright et me parle avec un anglais parfait. Mais il s’efface rapidement car face à nous la belle affiche une robe noire magnifique, les jantes à liseré rouge font ressortir la férocité de l’animal. Le regard clair, elle observe ses nouveaux maîtres. J’avais déjà ressenti une appréhension similaire devant la Z06 mais la densité de cette machine est des milliers de fois plus importante. A ce moment dans ma tête je me suis dit : « Fuyons »
Mais l’attraction reste tellement forte que je ne peux bouger, comme tétanisé par cette sculpture encore assoupie. Nous restons plusieurs minutes à tourner autour, nous nous arrêtons, nous nous regardons, un sourire sur le coin de la bouche mais aucun mot ne sort … Comment décrire un moment avec des mots qui n’existent que dans le cœur. Ce rêve a 20 ans et s’appelait Countach, puis Diablo et aujourd’hui Murcielago. En 20 ans il a mûri, pris en assurance, voyagé de par le monde et vu de nouvelles choses ; mais mon rêve, ce rêve de gosse n’a pas pris une ride.
J’admire encore un peu la bête et remarque que les échappements ont un diamètre de canon de char Leclerc. Je regarde le vendeur et lui demande s’ils sont d’origine … Il me répond avec un sourire, « pas vraiment » et m’invite à démarrer la voiture. Je m’assois au volant après avoir, au préalable, soulevé la Lambodoor. J’enfiche la clé dans le tableau de bord. Je commence à tourner la clé en me préparant psychologiquement au bruit et d’un seul coup … Un coup de fusil, de tonnerre, un grondement explosif de volcan secoue le magasin entier. Je suis tellement surpris que je sursaute dans le siège avant de me rendre compte que la voiture ne va pas exploser … Non elle ne va pas exploser, c’est simplement un monstre qui vient de se réveiller !
A partir de ce moment je compris que plus rien ne serait plus comme avant.

Je coupe le contact après avoir profité du son magnifique du V12 au ralenti. Et nous commençons à finaliser la cession du véhicule. Cette activité prendra 35 longues minutes …

Le temps est maintenant venu de partir pour 900 kms, direction Paris !
Je relance le cœur du taureau et glisse entre les portes étroites du garage. Mon frère filme toujours et finalement monte dans la soucoupe.

Les premiers tours de roues sont surréalistes la voiture est posée par terre, elle a la largeur d’un semi remorque, la longueur d’une 406 et la hauteur d’un enfant de 5 ans. Nous progressons avec fébrilité en appréhendant avec attention un éventuel côté caractériel de la mécanique … et puis RIEN ! L’embrayage est étonnamment doux, la boite ferme mais utilisable, la suspension auto adaptative est confortable, le moteur reprend bas dans les tours sans hoqueter, plus rien à voir avec la Diablo. Maintenant qu’elle nous a rassuré pourquoi pas commencer à nous amuser !
Le sol est légèrement humide mais la Murcielago s’accommode très bien de cela. On arrive sur une ligne droite et j’enfonce l’accélérateur. La caisse se met à vibrer. Le son du moteur envahit l’habitacle parallèlement à l’augmentation du régime moteur. Le grondement devient de plus en plus métallique et les décibels ont depuis longtemps dépassés les normes européennes sur le bruit. L’allonge n’en fini pas, à chaque pallier de 1000tr/min la poussée s’intensifie et la fureur de l’animal déchire l’espace. On atteint 4000tr/min l’accélération devient intense, au tableau de bord le TCS (Traction Control System) clignote quelques secondes mais la voiture ne faiblie pas et nous attire vers l’horizon. 6000 tr/min le son est celui d’une moto version libre, échappement libre de 6,2L de cylindrée … BESTIALE ! Nous sommes en transe … Elle ne s’arrête toujours pas et les 7000tr/min sont finalement dépassés, nous approchons des 580cv dans un vacarme digne d’un Mirage.
Il est temps de passer la vitesse supérieure, embrayage enfoncé, la boîte verrouille avec le son métallique de la plaque d’aluminium. Le moteur en retombant dans les tours fini ses combustions dans le pot d’échappement qui rappel que nous ne sommes pas loin de la voiture de course. La réaccélération est aussi forte et la Murcielago devient notre drogue …
Le voyage se continue comme cela entre accélérations jubilatoires, ralentissement fascinant et extase de chaque instant.
Mais au-delà des performances hallucinantes, au-delà du design magnifié, plus encore que tous ces détails qui font d’elle une supercar il y a son impact sur le monde qui l’entoure.
On ne peut pas vivre dans une Supercar comme on vit dans une autre voiture … Entre Breme et Paris nous avons été :
- pris en photo une 50aine de fois,
- nous avons été salué une centaine de fois,
- suivi par plusieurs véhicules qui voulaient juste être derrière nous,
- interpellé par des personnes à chaque arrêt à la pompe,
- arrêté par la police pour simplement qu’ils puissent voir la voiture,
- les voitures se rabattaient devant nous juste pour nous voir passer,
- chaque motard, chaque piéton, chaque voiture, avaient pour nous un regard, un geste, un mot … La Murcielago offre aux gens avec une générosité extraordinaire.

Voilà pourquoi aujourd’hui je peux dire sans me tromper que j’ai atteint le rêve de ma vie automobile

[Romain]

https://2img.net/r/ihimizer/img258/8568/lm1ny4.jpg

[Invité]

C'est pas une Reventon celle-là, mais quel bijou!

[Caballero]

grave, comme dirait jonjon, elle poutre

[Invité]

Super récit ! Splendide.

[cedr.rs]

jolie récit comme dit psyko! ça fait rêvé...

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